วันจันทร์ที่ 31 ธันวาคม พ.ศ. 2550

Boussole




Historique


Les plus anciennes boussoles connues étaient utilisées par les Chinois au XIe siècle, chez qui elle est très utilisée en géomancie (voir aussi mysticisme). Leurs boussoles ressemblaient alors à des assiettes et l'aiguille était une sorte de cuillère à soupe (photo) symbolisant la Grande Ourse et orientée vers le sud (voir liens externes). L'utilisation qui était faite du champ magnétique de la Terre constituait un spectacle car les flèches étaient fabriquées comme les dés : elles s'alignaient sur le Nord grâce à leur magnétisme, bluffant l'assistance. Curieusement, cela a pris un certain temps pour que ce phénomène soit utilisé par les Chinois pour les besoins de la navigation, mais au XIe ou XIIe siècle le procédé devient commun. Cependant, le scientifique chinois Shen Kuo (1031-1095) de la Dynastie Song (960-1279 AD) était le premier à décrire la boussole magnétique qui a été utilisée pour la navigation.
Les
Européens ne commencèrent à utiliser la boussole qu'à partir du XIe siècle, d'abord dans l'Empire romain d'Orient où elle était parvenue par la route de la soie, puis chez les navigateurs Génois et Vénitiens, et à partir de la fin du XIIIe siècle en Espagne et au Portugal, lors des grandes expéditions maritimes (Boussole de marine chinoise ancienne).
Son utilisation se généralise dans la première moitié du
XIIIe siècle. En 1358, un moine anglais du nom de Nicholas de Lynne, aurait été navigateur grâce à sa compétence et à sa connaissance de « la boussole magnétique » (voir Inventio Fortunata).
Avant l'introduction de la boussole, la navigation en mer s'effectuait principalement au moyen de la
navigation célestielle (navigation par même latitude : le navire se "calait" sur la latitude d'arrivée et y restait), complétée dans quelques endroits par l'utilisation des sondages. Les difficultés surgissaient si la mer était trop profonde pour effectuer des sondages, si les conditions atmosphériques étaient continuellement mauvaises ou si l'air brumeux empêchait la vision du soleil.
Ainsi la boussole n'était pas de la même utilité partout. Par exemple, les Arabes pouvaient généralement compter sur un ciel clair pour naviguer dans le
golfe Persique et l'océan Indien (également grâce à la nature prévisible des moussons). Ceci peut expliquer en partie l'adoption relativement tardive de la boussole. Les marins en mer Baltique, mer relativement peu profonde, ont fait grande utilisation des sondages.
Cependant, dans le bassin méditerranéen et depuis l'Antiquité, les voyages en mer ne se faisaient pas entre
octobre et avril, du fait de l'absence de ciel clair pendant l'hiver méditerranéen et de la mer beaucoup trop profonde pour les sondages.
Avec l'amélioration des méthodes de navigation par estimation et avec le développement de meilleures
cartes, cet arrêt saisonnier est modifié pendant la deuxième moitié du XIIIe siècle. Aux environs de 1290, la saison de navigation commence en janvier ou février et se termine en décembre. Les mois additionnels sont d'une importance économique considérable ; ils permettent aux convois vénitiens, par exemple, de faire deux voyages aller-retour par année en Méditerranée orientale au lieu d'un seul.
En même temps le trafic entre l'Europe méditerranéenne et la
Scandinavie s'accroît et l'une des raisons est sans doute que la boussole rendait la traversée du golfe de Gascogne plus sûre et plus facile.

วันพฤหัสบดีที่ 27 ธันวาคม พ.ศ. 2550

Neige



La neige est une forme de précipitation, constituée de glace cristallisée et agglomérée en flocons pouvant être ramifiés d'une infinité de façons. Puisque les flocons sont composés de petites particules, ils peuvent avoir aussi bien une structure ouverte et donc légère qu'un aspect plus compact voisin de celui de la grêle. La neige se forme généralement par la condensation de la vapeur d'eau dans les hautes couches de l'atmosphère et tombe ensuite plus ou moins vite à terre selon sa structure.

Les canons à neige produisent de la neige artificielle, en réalité de minuscules grains proches de la neige fondue. Cette technique est utilisée sur les pistes de ski indoor, mais aussi dans les stations de sports d'hiver pour améliorer l'état de leurs pistes.


Historique
Kepler fut l'un des premiers scientifiques à s'intéresser à la formation des flocons. Il rédige en 1611 un traité, L'Etrenne ou la neige sexangulaire. Vers 1930, le japonais Ukichiro Nakaya forme ses propres flocons dans des conditions expérimentales, fixant la température et la saturation en eau. Il s'aperçoit alors que la forme des cristaux dépend de ces deux paramètres. En 1935, Tor Bergeron développe la théorie de croissance des flocons à partir de la cannibalisation des gouttes d'eau surfondues appelée l'Effet Bergeron.

Diversité
Dans un nuage très froid, la vapeur d'eau se condense directement en cristaux de glace sur des particules en suspension (poussières, fumée…). S'ils ne rencontrent que des couches d'air de température inférieure à 0°C pendant leur chute, les cristaux s'agglutinent et se combinent pour former des flocons de plus en plus larges. L'assemblage de ces cristaux dépend essentiellement des températures. La seule caractéristique commune à tous les cristaux est la structure hexagonale liée à l'angle de 120° de la molécule d'eau. Elle provient d'une minimisation de l'énergie potentielle chimique du cristal.

La forme des cristaux varie en fonction de la température, mais aussi du degré d'humidité :

de 0 à -4°C : minces plaquettes hexagonales
de -4 à -6°C : aiguilles
de -6 et -10°C : colonnes creuses
de -10 à -12°C : cristaux à six pointes longues
de -12 à -16°C : dendrites filiformes.
La densité de la neige fraîchement tombée est très variable. Les statistiques donnent une moyenne de 110 kg par mètre cube, avec un écart type de 40 kg qui confirme le caractère dispersé de ce critère.

Évolution du manteau neigeux
Selon le profil de température que doit parcourir le flocon entre sa formation et son arrivée au sol, on aura un ou des types de cristaux favorisés. Lorsque le profil est assez chaud et humide, on aura formation de gros flocons qui emprisonnent peu d'air et donne de la neige très dense. Le rapport entre le nombre de centimètres accumulés dans ce cas et l'eau qu'ils contiennent est très faible, de l'ordre de 4 à 8 cm de neige pour 1 mm d'eau. Par température froide, l'inverse se produit et on peut facilement obtenir un coefficient de 25:1 pour la neige poudreuse. La moyenne climatologique est de 10:1, soit 1 cm de neige pour 1 millimètre d'eau contenue.

La neige fraîchement tombée est sujette à l'action du vent, surtout si elle est très légère. Ceci donne la poudrerie des Québécois, et dans un cas extrême le blizzard. Elle peut se concentrer en dunes nommées bancs de neige (Canada) ou congères (Europe). Ce n'est pas le cas de la neige de printemps, compacte et riche en eau, amenée à fondre sur place. En montagne, le vent est à l'origine de corniches qui peuvent piéger les randonneurs.

La neige n'est pas un matériau inerte. Elle est au contraire en constante évolution et ne cesse de se transformer, soumise à l'action de son propre poids qui la tasse, ainsi qu'aux différences de températures entre le jour et la nuit. Si la pente est raide, le manteau peut devenir instable et générer des avalanches.

วันพุธที่ 12 ธันวาคม พ.ศ. 2550

Porc


Le porc, dit aussi cochon domestique (Sus scrofa domesticus) ou cochon des villes est un mammifère domestique omnivore de la famille des porcins, proche du sanglier. Il est généralement élevé par l’homme pour la consommation de sa viande, mais pas seulement (voir ci-dessous).

La femelle adulte est la truie, la jeune femelle élevée pour la reproduction est une cochette, le mâle est le verrat et le jeune cochon (avant le sevrage) s’appelle porcelet, cochonnet, goret (ou cochon de lait dans l’assiette), le jeune porc sevré se nomme nourrain (ou nourrin) [1]. Le terme désigne aussi la viande fournie par cet animal, qui est la viande la plus consommée dans le monde et en Europe. La production se concentre dans trois zones : l’Europe (y compris la Russie), l’Asie (notamment la Chine) et l’Amérique du Nord (États-Unis). La Chine avec 46 millions de tonnes (2003) produit presque la moitié du total mondial.

La viande de porc est à la base de la charcuterie. Selon l’adage bien connu de Brillat-Savarin, « tout est bon dans le cochon » (voir rubrique expressions populaires).

Le porc fournit également sa graisse, le saindoux, largement utilisé en cuisine. Ses soies servent à la fabrication de pinceaux. Sa peau fournit un cuir utilisé pour la fabrication de vêtements, de chaussures et d’articles de maroquinerie variés.

Le cochon est aussi utilisé pour son flair dans la recherche des truffes. C’est parfois, mais rarement, un animal de compagnie, plus propre qu’on ne pourrait le croire lorsque les conditions d’élevage le lui permettent.

Sa constitution anatomique et biologique proche de l’homme et sa facilité d’élevage, ont fait que le cochon est utilisé en recherche médicale et dans des applications thérapeutiques : chirurgie cardiaque, production d’insuline, héparine contre l’hypertension, peau de porc pour le traitement des grands brûlés, etc.

Domestication
Sa domestication remonte probablement vers VIIe millénaire av. J.-C.. Il a été domestiqué bien après les ovins et les bovins car incapable de transhumer et donc de suivre des groupes humains nomades. Sa domestication correspond donc à la sédentarisation des hommes et à l’apparition de l’agriculture. Elle débute probablement en Asie Mineure et est attestée à l’Âge du bronze chez les Égyptiens et les mésopotamiens. Sa facilité d’élevage et de reproduction, l’abondance de sa viande vont rendre son expansion très rapide à travers l’Asie et l’Europe. Pour les peuples sémites dont les Juifs et de nombreux peuples africains, le porc a été considéré comme impur. Les Juifs et les musulmans, conformément à leurs textes religieux, ne mangeaient que des animaux ruminants aux sabots divisés, comme les bovins et les agneaux.

En raison de la forte demande, le grand porc blanc a presque complètement évincé le porc laineux au XXe siècle.

Étymologie
L’étymologie du mot « cochon » est incertaine. La plupart des termes servant à décrire ou à désigner le porc sont d’origine latine. Mais le mot cochon, quant à lui, ne vient ni du latin, ni des langues germaniques ou celtes. Il apparaît en français vers le XIe siècle et devient courant dès le XIIIe siècle. Mais à cette époque, il désigne surtout le porcelet et principalement dans les parlers de langue d'oïl. Il ne prend son sens actuel et se répand dans toutes les régions françaises qu’à partir de la fin du XVIIe siècle.

Le tableau suivant donne un aperçu de l'étymologie des différents mots connus en français pour désigner le porc[2]. Lorsque le terme n'est pas mixte, le genre de l'animal désigné est indiqué entre parenthèses.

Statistiques économiques
Production
La production mondiale de porcs est en 2003 d’environ 955,5 millions d’animaux, produits en Asie 577,2 millions, en Europe 198,8 millions, en Amérique du Nord 93,5 millions, en Amérique du Sud 59,5 millions et en Afrique-Océanie (Australie principalement) 27,5 millions.

La production mondiale est en progression constante et l’on estime à +15% son accroissement à l’échéance de 2012.

Elle est en perte de vitesse dans certains pays occidentaux qui connaissent la surproduction due à la concurrence de pays à main-d’œuvre moins bien rémunérée.

Le porc de plein air
La conduite des porcs en plein air consiste à élever des porcs toute l’année à l’extérieur sur une prairie et à les loger dans des cabanes adaptées. Un treillis lourd constitue l’enceinte extérieure du site de production, un couvert végétal résistant assure la couverture du sol, des abreuvoirs adaptés fournissent l’eau potable et des zones ombragées limitent les effets néfastes des chaleurs excessives.

En élevage, les truies sont séparées, par stade physiologique et par bande, avec des clôtures électriques. La prairie est divisée en parcs de gestation et de maternité dont le nombre est fonction de la taille de l’élevage et du type de conduite en bandes. Les cabanes sont posées à même le sol.

Les porcelets sont classiquement sevrés à 28 jours d’âge (en mode de production biologique ils le sont plus tard). À ce stade, ils peuvent rejoindre le mode de production en porcherie ou poursuivre leur vie au grand air pour 6 semaines de post-sevrage et 4 mois d’engraissement. Au sevrage, les truies bouclées au groin sont transférées en bâtiment d’insémination. Elles passent ainsi toute leur vie à l’extérieur, sauf durant la courte période qui va du sevrage des porcelets au diagnostic de gestation.

Engraissés en plein air, les porcelets sont logés dans des cabanes adaptées et ont accès librement à une prairie. Des exigences de production particulières sont dictées par le cahier des charges de la filière à laquelle les porcs sont destinés. Une attention spécifique est accordée à la mise à jeun. Ils sont abattus à un poids généralement plus élevé que dans la filière classique.