วันจันทร์ที่ 24 มีนาคม พ.ศ. 2551

Télévision


Le terme télévision regroupe l'ensemble des technologies, techniques et métiers destinés à produire, diffuser, recevoir des émissions ou films (fiction ou documentaire). La transmission, de ces émissions de télévision peut se faire par ondes radioélectriques ou par réseau câblé. Elles sont reçues et transcrites sur un poste récepteur appelé téléviseur (ou, par abus de langage, télévision), au fur et à mesure de la réception.

Les premières étapes de la vision à distance par l'électricité ont été les télectroscopes. La télévision, telle qu'on la connaît aujourd'hui, est également tributaire d'un réseau économique (publicité, redevance), politique et culturel (langues nationales ou régionales, genres et formats).

Histoire de la télévision
Les techniques de télévision
La télévision est un moyen de diffuser par un courant électrique (ligne) ou par une onde (voie hertzienne), de manière séquentielle, les éléments d'une image analysée point par point, ligne après ligne. À l'origine, un mécanisme permet l'exploration d'un ensemble de cellules photoélectriques (mosaïque). Plus tard, le balayage (scanning) de la mosaïque s'effectue par un mince faisceau d'électrons (analyse cathodique) et la première mosaïque composée d'éléments de sélénium est décrite, en 1877, par George R. Carey (Boston, États-Unis).

Inspiré par le Pantélégraphe de Caselli (1856)[1], le principe du balayage apparaît en 1879, dans un projet de « télectroscope » de Constantin Senlecq, notaire dans le Pas-de-Calais : un mécanisme de pantographe explore la face arrière d'un verre dépoli sur lequel est projetée l'image d'un objet.

En 1884, l'ingénieur allemand Paul Nipkow dépose un brevet de « télescope électrique » (Elektrische Teleskop). Un disque, percé à sa périphérie de trous disposés selon une spirale centripète, analyse en tournant les brillances d'une ligne de l'image transmise par un objectif. Le décalage des trous permet de passer d'une ligne à l'autre. Dans ces divers cas, le caractère réversible de chacun des procédés doit assurer la reproduction de l'image.

En 1891, Raphael Eduard Liesegang publie l'ouvrage : Beiträge zum Problem des electrischen Fernsehens (Contribution sur la question de la télévision électrique). L'ouvrage R.W. Burns, Television, an international history of the formative years, The Institution of Electric Engineers, London, 1998 ne mentionne pas Liesegang mais il dit que Rosing (cité ci-dessous) reconnaît sa dette envers lui.

En 1907, le russe Boris Rosling dépose un brevet qui propose d'utiliser un tube cathodique perfectionné en 1898 par Ferdinand Braun, pour reproduire une image analysée par des moyens électromagnétiques. L'année suivante un Anglais, Campbell-Swinton, propose l'utilisation du tube cathodique à l'analyse et à la reproduction de l'image. Aucun de ces projets ne mentionne la reproduction du mouvement.

Ces projets conduisent un Russe émigré aux États-Unis, Vladimir Zworykin, à déposer en 1923 un brevet de télévision « tout électronique » (all electronic), alors qu'en Grande Bretagne Logie Baird obtient une licence expérimentale en 1926 pour son televisor[2]. Les années trente allaient alors être marquées par des tentatives diverses d'émissions en Europe (surtout la BBC en Grande-Bretagne) et aux États-Unis mais la bataille entre les différentes licences et techniques utilisées d'une part et la Deuxième Guerre mondiale d'autre part, allaient retarder l'avènement de la télévision comme média populaire.

Les États-Unis, sortants grands gagnants de la guerre, furent les premiers à imposer une normalisation technique qui permit une progression rapide des stations d'émission et une progression fulgurante du parc de récepteurs (30 000 en 1947, 157 000 en 1948, 876 000 en 1949, 3,9 millions en 1952[3]). "L'année 1949 est [alors] celle de l'explosion. La grille des programmes de l'automne abonde en émissions en tous genres, annonciatrices de ce que nous pouvons voir à l'écran aujourd'hui : fictions comiques et dramatiques, théâtre, films, sport et, bien sûr, variétés et jeux de connaissance générale richement dotés"[4].

En 1957, le pape Pie XII proclama que Claire d'Assise était la sainte patronne de la télévision.

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